de Donna TARTT
pocket, janvier 2015
C'est la première fois que je lis cette auteur, pourtant très connu pour son premier roman le "Maître des illusions".L'ouvrage fait 1100 pages, il faut donc un minimum de temps et d'interêt pour l'histoire...
Le fil conducteur du roman est " le chardonneret" tableau peint au XII° siècle par Fabritius, élève de Vermeer. Théo et sa mère flâne dans un musée new-yorkais lorsque surgit une déflagration hallucinante, acte terroriste?, on n'en saura rien; pourtant cette notion de Bien et de Mal est omniprésente.
Audrey , la mère de Théo ne sortira pas vivante du musée, Théo lui si. Il en sort indemne physiquement mais meurtri à jamais, avec lui, il emporte ce tableau: le chardonneret. Ce vieil homme, nommé Welty, le lui a confié avant de mourir dans ses bras.
Théo n'a que 14 ans, on le place dans une famille d'accueil à défaut d'avoir retrouver son père ou une quelconque famille susceptible de bien vouloir le prendre en charge. C'est ainsi qu'il se retrouve projeté dans la famille Barbour, famille bourgeoise,où seul Andy semble le comprendre. Il fréquente également Hobbie, vieil antiquaire. Puis il sera catapulté à Las Vegas, avec les années de drogues, d'alcool, d'ados livrés à eux-mêmes, mais aussi de sa rencontre avec l'excentrique et déjanté Boris et enfin retour à New York. Retour aux sources avec la volonté de rentrer dans le droit chemin en s'associant à Hobbie, volonté d'oublier Pippa, croisé le jour de la déflagration du musée et dont il est amoureux, volonté de rendre ce tableau; mais qu'il est difficile de faire toujours le Bien...
Note:5