De Olivia De Lamberterie,
Stock, août 2018
Comme moi, vous avez du croiser Olivia de Lamberterie lors d'une de ses critiques littéraires sur Télématin à moins que cela ne soit à la radio ou encore dans la revue ELLE.
Comment passe-t-on de critique littéraire à écrivain?? Lorsque je la vois s'exprimer autour d'un livre je lui trouve toujours un côté précieux et très bourgeois. Après la lecture de cet essai, je ne la vois plus tout à fait de la même manière, même si à mes yeux elle gardera ce côté bourgeois puisqu'issue de ce milieu, mais disons qu'elle aura gagné en humanité.
Pas facile de parler du décès d'un être cher, surtout lorsqu'il s'agit d'un suicide ; comment parler de l'absence, du vide, de l'incompréhension sans hurler et crier sa peine. Selon l'auteur pourquoi pleurer sur son sort, sur l'injustice, la mort est la continuité de la vie, l'un ne va pas sans l'autre surtout lorsque la mort est volontaire. Bien que cet être, Alex, était un homme gai, heureux plein de vie, il avait sa part d'ombre ( comme nous tous), appelez cela de la nostalgie, de la mélancholie, un mal-être qui s'accroche à vos pieds comme un boulet et que rien ne pourra défaire… Olivia aura pourtant essayé de sortir ce frère, qu'elle considérait comme son double, de cet état de léthargie; mais lui-même avait conscience que la mort l'appelait et que tôt ou tard il cèderait à sa volonté….Alors oui, on est impuissant face à cette auto-destruction, mais coûte que coûte la vie continue avec des doux souvenirs….
Note:4